vendredi 27 février 2009
Puppetmastaz, da freaky puppets show !
Pour présenter le groupe concept qu'est Puppetmastaz, il est préférable de présenter chacun des membres du groupe (plus de 20 marionnettes pour 4 MCs, les fameux "sneakerboots").
Auto-proclamé leader du groupe, on trouve tout d'abord Mr Maloke, grande gueule rusée toujours au centre, mais aussi à l'origine des tensions. Il affirme que le groupe voit le jour alors que les créatures s'insultaient dans les rues berlinoises. Ce brouhaha ressembla petit à petit à un rythme, un peu comme de la beat box, et alors que la pluie tombait sur les toits et accompagna les créatures en résonnant comme du hip hop, les frères Prosetti sortirent de nulle part pour leur proposer de les produire. Voilà où tout commence ...
On trouve aussi Wizard the Lizard qui rêve de son propre laboratoire. Fan de magie, il est de toutes les ruses, même les plus cheaps le fascinent au plu haut point. Mais il est aussi de toutes les armes ... Il est le "Guillaume Tell" du crew et aime tous styles de musique, de Ghostface, à Kevin Blechdom en passant par Stereo Total.
Vient ensuite Snuggles the Bunny qui essaye d'être à plusieurs endroits au même moment, sans succès ... Il est dur à calmer et est de tous les moments de plaisir, surtout quand il y est question de bas nylon !
Concernant Panic the Pig, c'est un sauvage complètement hors de contrôle, reconnu pour uriner n'importe où et marquer son territoire (les amateurs de Puppetmastaz connaissent ça en concert).
Après, il y a Rhyno, un des frères Rhino. Ils cherchent tout deux à protéger le crew par n'importe quel moyen. Silencieux en général, il paraît alors très sage dès qu'il prend la parole.
Big Eye, qui vient de la galaxie Beetle Juic, débarqué d'un vaisseau en forme de boulette qui frappa le système solaire en 1962, mais aussi la planète Terre. En sorti un petit extra-terrestre du nom de Big Eye, une goutte doté d'un seul eye et d'une seul jambe, mais aussi d'une bouche là où les humains ont un nombril ... Il approcha les créatures dans une rave des 90's pour leur demander de la weed; depuis, il fait partie du crew car même s'il n'est pas un bon MC, il reste un très bon chorégraphe.
On trouve ensuite Midi Mighty Moe qui, à cause de son invisibilité fréquente, pourrait être un fruit de l'imagination de Mr Maloke. Il n'a pas seulement inspiré une chanson des Puppets, il est aussi constamment présent dans le subconscient du crew. Selon un journaliste humain, son rêve est de faire partie de la NASA ...
La plus petite créaure des Puppets, Buggles, est un petit poulet britannique libéré d'un laboratoire en 2007 par les puppets. Ce sauvetage est devenu historique dans l'histoire du crew, car il est à la base du "Takeover". Il est un artiste talentueux mais traumatisé et forme le duo "Squid and Bug" avec ne nouveau venu Squidrick.
Puis vient Pit, le mécano du crew, ou tout du moins qui essaye de l'être via son amour de outils. Il symbolise le travailleur artistique, et est généralement heureux et très excité.
On trouve ensuite Turpid, un dandy geek anglais qui a obtenu un prix Nobel pour son invention du vélo à moteur fonctionnant à l'eau. C'est une puppet old school et voyageuse, et qui, étonnamment, apprécie les humains pour leur recherche scientifique inconnu du monde animal et des puppets.
Groucho, originaire d'une riche famille sud-africaine, voulait former un parti politique avant de se décider à monter un groupe.
Sa soeur, Croucholina, le suivit pour le soutenir pendant sa campagne, mais en fait elle rêve d'être une "first lady". Elle dénigre Peggy la cochonne (elle affirme que c'est une alcoolique toxicomane et qu'elle est has-been) et veut réveiller le danseur qui sommeille en chacun de nous.
Autre représentante de la gente féminine, il y a Lisa, qui est très sociable et qui ne peut s'empêcher de fourrer son nez partout. Elle critique tout, de la mode à toute chose matérielle.
Vient ensuite celui que l'on ne voit pas, Frogga, figure sage et diplomatique du crew, toujours en backstage pour les soutenir. Il est un peu l'épine dorsal du groupe.
Il ne faut pas oublier de présenter les frères Prosetti, avec tout d'abord Ricardo, figure paternel qui écrivait sur des films italiens avant de savoir qu'il pouvait gagner plus en produisant du hip-hop. Ensuite, il y a Ducci, le plus fashion des frères, qui a aussi commencé en rappant, et même s'il vient de Sicile, il ne peut renier ses origines des îles Caraïbes. Et enfin Dino, que l'on voit rarement tant il est timide. C'est le plus jeune des frères et son modjo est "Plus la table de mixage est longue, plus le son est lourd." (cela vient sûrement de son admiration pour les nouvelle technologies).
Voilà maintenant l'histoire de e-wizz, la tête de Elvis Presley qui était gardée dans de la glace par le FBI depuis des années car en plus d'avoir vu un OVNI, il a aussi rencontré Jesus sur une autoroute du Kansas. Midi Mighty Moe s'est emparé d'e-wizz afin d'obtenir des informations sur le FBI.
Hip Hopnotist, créature mi grenouille mi crocodile, entendit les Puppets à la radio et a immédiatement été hypnotisé par les sons du groupe, c'est pourquoi il décida de joindre le crew quelques années plus tard. Il pense avoir un jour une vie semblable à celle de 50 Cent ou encore de P. Diddy. Il grandit aux côtés d'Orangatan, singe activiste qui voit en Puppetmastaz l'occasion de faire passer son message politique. Malgré tout, pour lui, vivre à Berlin est un sacrifice (c'est sûr que ça change de Bornéo ...).
On trouve aussi Squidrick, calmar géant né en 1928, qui a passé des années à vaciller entre Scotland Yard et et l'underground criminel, jusqu'à ce qu'il réalise qu'il est né pour faire du rap et a donc rejoint les Puppetmastaz. On dit qu'il va souvent voir la mer afin d'y trouver les plus belles perles que le monde peut offrir ...
Vient ensuite Tango qui est en quelque sorte le fils de Mr Maloke, ce dernier l'ayant trouvé sur le toit du studio des Puppetmastaz. C'est un oiseau hyperactif qui n'abandonne pas quand il a un plan. Il aime les choses qui brillent, particulièrement les voitures, c'est pourquoi il chie dessus afin qu'elles soient nettoyées de nouveau, encore et encore ...
Yobo, frère jumeau de Yoda, a décidé de quitter Hollywood et de rejoindre les Puppetmastaz après que George Lucas ait signé des contrats avec Mc Donald's et Pepsi, même si c'est à lui qu'il doit toute sa richesse.
Le plus français des créatures, Richelieux, aime les intrigues, particulièrement amoureuses. Il a participé à un titre intitulé "Spend my Money" sur le dernier album des Maniacx, Crazy Sounds with the Aliens.
Puis vient Bloke, amoureux d'heavy metal et qui ne voit pas la différence entre le hip hop et le heavy, et s'intéresse à tout ce qui touche au rock n' roll, mais aussi le webmaster du crew, Dogga Dacoda, qui ne respecte aucune règle, et qui, malgré son côté confus, a un énorme cerveau.
On trouve ensuite Hammarhead, créature mystique qui passe son temps au studio à inventer et à personnaliser toute sorte de sons. Cela le fascine au plus haut point !
Et enfin, voilà les deux derniers personnages du crew : Flix, chien de berger originaire de Transylvanie. Le monde civilisé est tout nouveau pour lui et malgré le fait qu'il ne mange que des fruits, il effraie tout le monde avec ses grandes dents, c'est pourquoi il est parfois obligé de porter une muselière. Et enfin Buddah, personnage toujours de bonne humeur, en général calme et avenant, mais qui devient fou quand c'est à son tour de prendre le micro.
Voilà en gros l'histoire du nouveau phénomène hip hop berlinois que vous aurez la chance de (re)découvrir au Hall Expo Digitick le vendredi 3 avril.
Pour les non initiés, voici un avant-goût de ce joyeux bordel à base de marionnettes et de bon gros son hip hop :
Et un clip de "Mephistopheles", extrait de leur dernier album The Takeover :
Et l'habituel lien vers le site officiel du groupe pour plus d'informations : site officiel Puppetmastaz
Toots and the Maytals, kings of reggae
The Maytals se forment au début des années 1960 avec Frederick Toots Hibbert, Nathaniel Jerry Mathias et Raleigh Gordon, tous originaires de Kingston en Jamaïque. Il signe son premier album, I'll Never Grow Old, avec l'aide du producteur Clement Coxsone Dodd. Il connaît le succès en Jamaïque et en Angleterre avec les producteurs Prince Buster et Byron Lee en 1966.
Cette même année, Frederick Hibbert va en prison pendant 18 mois pour consommation et possession de marijuana, ce qui était selon lui un coup monté car il déclare avoir commencé à fumer de l'herbe seulement après cet incident. À sa libération, The Maytals travaillent avec le producteur Leslie Kong et signent "54-46 That's My Number", référence au passage en prison de Frederick Hibbert qui devient un hit en Jamaïque et en Angleterre. Suivent les titres "Monkey Man" et "Sweet and Dandy". En 1968, il écrit Do the reggay et invente le terme, si ce n'est le style, dans lequel se retrouvent de nombreux musiciens jamaïquains.
Au début des années 1970, Chris Blackwell, également responsable de la découverte de Bob Marley, signe les Maytals sur son label Island. Ils changent leur nom en «Toots and the Maytals» et, durant toute la décennie, connaissent le succès international grâce aux albums aux noms évocateurs comme Funky Kingston, Reggae Got Soul, Pass the Pipe, mais aussi grâce à leur participation au film culte The Harder They Come et aux tournées à guichet fermé. Le plus gros succès des Maytals est sans aucun doute "Pressure Drop" issu de la musique du film The Harder They Come.
Leur succès reprend un second souffle à la fin des 70's/début des 80's malgré la séparation du groupe après de nombreuses tournées, et ce avec l'émergence du punk et les reprises des Specials et des Clash de leurs morceaux cultes "Monkey Man" et "Pressure Drop". Le groupe se reforme au début des années 90 pour faire de nouvelles tournées et de nouveaux enregistrements avec toujours le même succès. Mais ce n'est que récemment, en 2005, que les Toots dont de nouveau réellement parler d'eux grâce au Grammy award du meilleur album reggae qu'ils ont obtenu avec True Love, album constitué de leurs morceaux phares repris par des musiciens légendaires tels qu'Eric Clapton ou Keith Richards, mais aussi des artistes plus actuels comme No Doubt, Ben Harper, The Roots ou encore Shaggy. En 2006, les Toots enregistrent une reprise du morceau "Let Down" de Radiohead pour l'album tribute Radiodread constitué de reprises reggae/ska/dub de l'album OK Computer du groupe culte anglais.
Le groupe présentera son dernier album en date, Light your Light, sous le grand chapiteau le dimanche 5 avril. Et une raison de plus de venir au Garorock, une !!
Voilà une vidéo interview/live de leur tube "54-46" : Et une ptite vidéo bien old school pour la nostalgie :
Et un lien vers leur site officiel pour plus d'infos : site officiel Toots & The Maytals
lundi 16 février 2009
Gojira, de la forêt landaise aux Etats-Unis
Gojira. On entend ce nom un peu partout depuis quelques années, et pour cause. Gojira est un des premiers groupes de métal français, voire le premier à connaître un réel succès outre-atlantique. Mais un long chemin a été tracé avant d'en arriver là. Le groupe a commencé dans le sud-ouest de la France, sous le nom de Godzilla, le groupe change son nom en Gojira pour des questions de droits d'auteur. Le groupe autoproduit son premier album Terra Incognita en 2001, mais c'est avec la sortie de The Link en 2003 et de son fabuleux DVD live The Link Alive sorti en 2004 que la carrière de Gojira prend une toute autre ampleur. Les dates se succèdent, la vente d'albums ne cesse de croître, et on commence à parler du groupe hors de nos frontières. Gojira sait se faire remarquer sans miser sur les médias et le marketing qu'ils induisent. Puis vient From Mars to Sirius en 2005 qui marque la passage à un succès clairement international, consolidé par la sortie américaine du disque l'année suivante. Le groupe est alors présent sur tous les festivals majeurs et partage ses tournée avec des pointures telles que Lamb of God, Machine Head ou encore Children of Bodom. Les unes des magazines s'enchaînent et le nom de Gojira est mis en avant pour évoquer "le futur de la scène métal", voire sa révolution ou purement et simplement son salut ! A l'automne 2008, Gojira sort son très attendu The Way of all Flesh et enfonce le clou : l'album est rentré directement dans les charts internationaux (France, Royaume-Uni, Finlande, ...) et aux USA, le disque se fait remarquer dans le Bilboard, réussissant l'exploit d'être numéro 1 du "top new artist" ! Mais le groupe reste humble pour autant, comme l'a prouvé la récente date au Bikini qui a anéanti les soucis de certains face à leur succès outre-atlantique, et dans un domaine où il n'est question que de surenchère, c'est comme si Gojira n'avait pour arme que la musique elle-même. Simplement de la musique, c'est-à-dire un outil à même de maîtriser le temps, de le compter, de le faire entrer en mesures, de définir un début et d'accepter une fin. Gojira a certes adopté et refondu tous les codes du death-metal, mais pour ouvrir le genre : plus besoin des artifices du gore, de la diablerie, des monstruosités ou de la provocation macabre et sanguinolente, Gojira se suffisant largement à lui-même !
Tête d'affiche métal isolée au festival Garorock cette année, la performance de Gojira le samedi 4 avril sous le grand chapiteau ravira les métalleux, mais aussi sûrement d'autres festivaliers loins d'imaginer pouvoir être séduit par un groupe de métal.
Et pour ceux qui douteraient de mes dires, voici une vidéo live à la perfection incontestable :
L'énigmatique vidéo de "To Sirius" chanson extraite de l'album From Mars to Sirius :
Et pour plus d'infos, rendez-vous sur le site officiel du groupe : site officiel de Gojira
Le Garorock, un festival au vert
Cette année l'équipe du festival a décidé de mettre l'accent sur l'amélioration d'accueil de son public.
En effet, le site s’agrandit et accueille une nouvelle scène sous un grand chapiteau. Concernant l’accès au site, des déviations et aménagements de la chaussée seront mis en place, ainsi qu'une augmentation des parkings qui sera développée par l’organisation. Alors plus la peine de se plaindre pour le manque de place et la circulation difficile à l'entrée de Marmande, cette année, ça ira mieux !
Vous trouverez également un plus grand nombre de points de vente restauration et boisson, mais aussi plus de places assises et de toilettes afin de faciliter les conditions pour les festivaliers.
Le Garorock a aussi pris la décision de se mettre au vert en développant plusieurs actions écologiques. Tout d'abord les gobelets renouvelables (avec Ecocup), principe de plus en plus déveoppé (et c'est tant mieux !) dans les divers festivals. Ce système vous permet d'acheter vore gobelet un euro et de le conserver pendant toute la durée du festival. Ainsi, plus de gobelets en plastique qui jonchent le sol, ce qui est bien agréable quand même ... A la fin du festival, il vous suffit de ramener votre gobelet à un des différents bars, et on vous rend ainsi votre caution d'un euro. Il est bien évidemment possible de changer de verre pendant le festival (pour un plus propre par exemple). De plus, concernant la propreté du site, une brigade de bénévoles écolos arpentera le parc expo afin de le nettoyer au mieux au fil du festival. Enfin, le Garorock demande à toute structure désirant faire de la pub pendant la manifestation de n'avoir recours qu'à de l'affichage (une zone sera consacrée à ça a l'entrée et au niveau de la billetterie), et le Garorock adopte le système des toilettes sèches afin de préserver Dame Nature, mais aussi de garder les toilettes propres plus longtemps.
Alors merci de faire un effort, car si tout le monde met la main à la patte, il est possible de préserver le site et ne pas faire trop de dégâts post-festival.
De plus, pensez au train et au co-voiturage qui permet de diminuer les émissions de co2 et autres polluants qui agressent notre belle planète ! Pour cela, deux adresses utiles : site de la SNCF et site de co-voiturage En voiture Simone
Plus d’infos très prochainement, toujours à la même adresse : site officiel du Festival Garorock
vendredi 13 février 2009
Pete Doherty, parcours d'un poète déchu
Pete Doherty est né le 12 mars 1979 à Hexam en Angleterre. C'est vers la fin des années 1990 qu'il fait la rencontre de Carl Barât, avec qui il crée le groupe The Libertines en 2001. Quelques premières parties de concerts suffisent à faire parler d'eux, et dès juin 2002, ils enregistrent leur premier single, "What a waster". Ce succès permet aux Libertines d'enregistrer deux mois plus tard un premier album, Up the bracket, et Pete Doherty et ses acolytes sont nommés meilleur nouveau groupe en février 2003 aux NME awards. Seulement, comme tout bon rockeur qui se respecte, Pete Doherty est accroc aux drogues et fait des siennes au sein du groupe. En juin 2003, il n'accompagne pas ses camarades lors de leur tournée européenne et décide de former un nouveau groupe, Babyshambles. Peu après, il ira même jusqu'à faire deux mois de prison pour abus de drogue. Cette pause l'aide peut-être à réfléchir car The Libertines se reforment en août 2004 pour offrir à leur public un deuxième album éponyme. Mais malgré les tubes qu'il contient ("Can't stand me now" et "What became of the likely lads"), le groupe décide de se séparer à la fin de l'année. 2005 est alors l'année des changements pour Pete Doherty. La drogue fait toujours partie de sa vie, mais sa rencontre avec le top-model Kate Moss en janvier va de nouveau faire parler de lui. Non seulement les deux tourtereaux parlent très vite mariage, mais surtout, leur consommation de cocaïne éclate au grand jour et fait la une de la presse à scandale du monde entier. Le 14 novembre de la même année, les Babyshambles sortent leur premier album, Down in Albion. Un an plus tard, en décembre 2006, le groupe sort l'EP The Blinding EP, et le talent du rockeur-poète maudit est alors plus que reconnu. C'est le 1er octobre de la même année que les Babyshambles sortent un deuxième album intitulé Shotters Nation qui lui vaudra des critiques comme "trop lisse", "pas assez brouillon" et "pas bordélique" par les anciens fans. Pour les critiques rock au contraire, l'album est accueilli comme un ovni, signe que le talent de Pete Doherty ne s'est pas envolé malgré ses divers excès et dérives. Le 13 janvier 2008, le site du NME annonce que le premier album solo de Pete Doherty intitulé "Grace/Wastelands" sortira le 16 mars 2009, précédé par un single "Last of The English Roses" le 2 mars. Mais c'est bien accompagné des Babyshambles que Pete Doherty se produira le vendredi 3 avril sous le grand chapiteau du Garorock, alors n'hésitez plus à venir découvrir le nouveau phénomène rock du moment en concert !
Petite vidéo live :
Et la vidéo de la première performance solo de Pete Doherty pour son nouvel album :
Pour plus de renseignements, le lien vers le site officiel du groupe : site officiel des Babyshambles
Miss Kittin & The Hacker, le chat et le pirate ...
Miss Kittin, de son vrai nom Caroline Hervé, est une DJ grenobloise de la scène techno. Elle commence à mixer dans les années 90, à l'époque des premières raves, et c'est pendant cette période qu'elle rencontre The Hacker, autre DJ grenoblois. Ensemble, ils sortent plusieurs EPs et se font (re)connaître grâce au tube internationalement connu "Frank Sinatra" issu de Champagne, sorti sur le label allemand de DJ Hell, International Gigolo Records. En 2001, quand sort leur First Album, ce sont les prémices de l'électroclash et la France n'étant pas "prête" pour ce genre musical, c'est sans surprise que Miss Kittin s'exile à Berlin, berceau de la techno underground, minimaliste et trash à la fois. Via la scène berlinoise, elle devient vite une égérie de la scène techno underground et du milieu de la mode. Elle est sollicitée pour de nombreux duos, notamment avec Modeselektor, Felix Da Housecat, ... C'est à cette époque qu'elle part en tournée aux Etats-Unis avec The Hacker d'où elle revient avec des nouveaux morceaux qui lui permettent de s'entourer de prestigieux producteurs comme Tobi Neumann et Thies Mynther aka "Glove". Elle créée alors son propre label, Nobody's Bizzness, et son deuxième album, I Com, est représentatif de toutes ses influences : electro, techno, ambient, minimale, ... Les arrangements sont soignés et sonnent IDM (lié à l'experimental), avec toutefois un son et une attitude plus rock et glam-rock, le tout dans un format de chansons pop (couplet-refrain), vaste ensemble d'ingrédients propres à l'electro-clash. The Hacker signe néanmoins un titre sur cet album "Soundtrack of Now", qui sera nommé aux Victoires de la musique 2005 car publié sur une major. Le duo se retrouve enfin, en 2006, de manière très spontanée et pour le fun, ils enregistrent quelques morceaux, dont deux apparaissent sur l'EP Hometown sorti sur Goodlife, le label créé par The Hacker dix ans plus tôt. Et malgré le côté pop de leurs morceaux, ils ont maintenant un style bien plus mature et élégant, alors le Garorock sera l'occasion de montrer au public français pourquoi ce duo a su s'imposer dans le milieu techno. Miss Kittin & The Hacker se produiront le vendredi 3 avril sous le grand chapiteau.
Pour ne pas changer, voici une petite vidéo issue d'un live à Monegros 2008 :
Et le clip du célèbre morceau "1982" :
Pour plus d'infos, voici le lien vers le site officiel de Miss Kittin : site officiel Miss Kittin
jeudi 12 février 2009
Assassin, l'Académie Mythique
Assassin fait partie de ces pionniers qui, sans le savoir, ont écrit une page majeure du rap français. Tout commence en 1985 lorsque Solo, danseur de break-dance et de smurf, fait la connaissance de Vincent Cassel qui le présente à son frère Mathias, alias Rockin’ Squat. Au début, le tandem Solo-Squat travaille sur des morceaux grâce à un huit-pistes, et en mai 1988, Assassin participe à un festival de rap à l’Elysée Montmartre. C'est là que se produit la rencontre avec DJ Clyde, qui devient alors leur producteur officiel. Ce passage sur scène permet au groupe d’obtenir une reconnaissance et de se faire un nom dans ce petit milieu. Leur premier maxi Note mon nom sur ta liste, sorti en 1991 sur le label Remark Record, fait l’effet d’une bombe. Le groupe est alors complété à la production par Doctor L. Mais la formation change vite, et Rockin' Squat est désormais seul au micro après le départ de DJ Clyde et de Solo. On retrouve d'ailleurs ce dernier à la coordination artistique de la bande originale de La Haine, de Mathieu Kassovitz (1995). Un disque où l’on peut entendre deux des titres phares du groupe, "L’Etat assassine" et "Shoota Babylone", extraits de L’Homicide Volontaire. Le groupe obtient alors un disque d’or et part en tournée. En avril 2000, sort Touche d’Espoir, un album différent du précédent car plus orienté dance-floor, et le clip de "Touche d’espoir" est réalisé par Jan Kounen (99 Francs, Dobermann, ...). Après la fermeture d’Assassin Productions en 2004, Rockin' Squat monte un nouveau label, Livin' Astro. Il gère maintenant les projets des rappeurs Profecy, Pyroman et Z'Africa Brasil. Assassin sort ensuite un nouvel EP intitulé Libre Contre Démocratie Fasciste, et en 2005, il édite une sorte de compilation de titres moins connus, Perles Rares (1989-2002), où l’on retrouve "La formule secrète" et des remix. Fin septembre 2008, paraît le premier volume d’un double album de Rockin' Squat : Confessions d’un enfant du siècle que nous présentera le groupe sur la grande scène du Garorock le samedi 4 avril.
Une petite vidéo live à l'ancienne pour (re)voir ce qui vous attend :
Et le dernier clip en date de Rockin' Squat "Libre" :
Pour en savoir plus sur Rockin' Squat et son label, voici le lien : site officiel du label Livin Astro
vendredi 6 février 2009
Patrice, ou quand l'Allemagne rencontre l'Afrique
Chez Patrice, tout n'est que mélange et diversité, car si sa musique est fortement marquée par le reggae mais ne s'y résume pas. Dès ses origines, c'est une combinaison plutôt originale qui l'habite, le croisement d'une mère allemande qui le berce au son de Billie Holiday ou de Bob Dylan, et d'un père africain fan de Max Romeo et de Fela Kuti. Sûrement est-ce de là que viennent son assurance, sa rigueur, mais aussi les lourds accents reggae et soul présents dans sa musique. Plus précisément, Patrice a commencé dès ses 12 ans à écouter en boucle, seul dans sa chambre, ses idoles : Jimi Hendrix et Bob Marley entre autres, qui restent des influences encore très présentes dans sa musique. Il fait partie de plusieurs formations sous le nom de Babatunde (qui signifie "le retour du vieux" le jour de sa naissance étant aussi celui de la mort de son grand-père) jusqu'à ses 18 ans pour ensuite se lancer dans une carrière solo. C'est en 1999 que sa carrière décolle grâce au succès de son premier maxi Lions, mais surtout grâce à la première partie qu'il fait pour Lauryn Hill en Allemagne. Dès lors, le public n'oublie plus cet artiste au talent incroyable qui sait faire apprécier le reggae aux plus réticents en agrémentant ses morceaux par des touches électro, des arrangements jazzy, mais aussi des orgues très 70's dans l'esprit. Cette diversité musicale, mais aussi son discours qui, s'il se veut fédérateur, se refuse toute béatitude rasta, révèlent une vraie personnalité affirmée et surtout un avenir prometteur. Il sort ensuite en 2005 l'album Nile du nom de son fils, né de son union avec la chanteuse soul allemande Ayo, et c'est Free-Patri-Ation, album sorti en 2008, que nous présentera Patrice sur la grande scène du Garorock le samedi 4 avril.
Voici deux petites vidéos live, rien que pour vos yeux de festivaliers curieux :
Et le lien vers son site officiel où vous pourrez découvrir son dernier clip "Dove of Peace" : site officiel de Patrice
jeudi 5 février 2009
Mongrel, hip-rock sooo british !
Mongrel, qui signifie en français "bâtard", est un projet musical atypique qui risque bien de faire parler de lui ces prochains mois, voire années. En effet, ce groupe rassemble des musiciens aux univers et talents divers, mais tous rassemblés sous le signe du drapeau anglais. A l'initiative de Jon McClure, le leader charismatique du groupe de rock indie Reverend and the Makers, ce projet aux accents politiques est un appel sonore à une plus grande conscience. Pour délivrer son message, Jon McClure a fait appel au rappeur/poète/activiste Lowkey, mais aussi à Matt Helders, le batteur du jeune groupe rock Arctic Monkeys, à Drew McConnell, le guitariste des Babyshambles, mais aussi à Andy Nicholson, ancien bassiste des Arctic Monkeys et enfin à Joe Moskow, qui tient le clavier au sein de Reverend and the Makers. Et s'il n'y a quasiment que des musiciens issus de groupes rock, n'allez pas croire que Mongrel est agressif ! Au contraire, les mélodies sont ondoyantes, voire apaisantes, et c'est un vrai flow hip-hop qui appuie les textes révoltés, mais rassembleurs, du groupe. Mongrel vibre, gronde, se lève et sonne l’alarme, mais n’oublie pas pour autant d’apaiser et d’enthousiasmer. Le caractère exceptionnel des contributions de quelques-uns des musiciens les plus à l’écoute de Grande-Bretagne et de l’un des rappeurs les plus talentueux de sa génération font de Mongrel un collectif urgent, vivant et, pour l’époque, indispensable. Alors venez donc découvrir ce groupe singulier qui se produira le dimanche 5 avril sous le petit chapiteau.
Voilà un petit exemple de ce qui vous attend :
Mais aussi leur tout premier clip :
Et le lien vers leur myspace afin de vous permettre de découvrir d'autres titres du groupe : myspace Mongrel
Keziah Jones, métro-boulot-garo
L'histoire de Keziah Jones, artiste qui a su mêler soul, blues et funk afin de créer un style propre, le "blufunk", est singulière. En effet, ce bluesman cosmopolite né au Niger mais élevé en Angleterre a commencé le piano dès ses 13 ans pour l'abandonner trois ans plus tard au profit de la guitare, instrument qu'il ne lâchera plus. Il vient ensuite en France, et c'est en 1991, dans le métro parisien, qu'il se fait remarquer par le directeur artistique de Delabel France. Tout commence pour lui en 1993 avec la sortie de son album manifeste Blufunk is a Fact où on ressent clairement ses influences, que ce soit celle du politico-musicien nigérien Fela, ou encore Prince et Jimi Hendrix, mais c'est surtout grâce au succès planétaire du single "Rhythm is Love" que Keziah Jones connaît la notoriété. Mais suite aux deux échecs relatifs des albums African Space Craft et Liquid Sunshine, il met sa carrière de côté jusqu'en 2003, année où il publie l'album Black Orpheus qui reçoit les faveurs des critiques. Son dernier album, Nigerian Wood, qui est sorti en septembre 2008, est inauguré dans le métro parisien où il a donné une série de concerts "surprises" dans le cadre de l'opération Destination Musique organisée par la RATP.
Cette année, il est en tête d'affiche du Garorock et se produira donc sur la grande scène le dimanche 5 avril. Alors si vous n'avez pas eu l'occasion de le voir sur sa dernière tournée, il est encore temps de changer la donne, alors voici une vidéo pour vous mettre l'eau à la bouche :
Si vous voulez en savoir plus, rendez vous sur son site officiel : site officiel Keziah Jones
lundi 2 février 2009
Ice Cube ... are you ready to bling ?
Cette année, gros évènement hip-hop au Garorock avec la venue d'Ice Cube ! Si ce dernier est actuellement connu pour sa carrière solo et ses "talents" d'acteur, il a débuté sa carrière musicale au sein du groupe NWA (pour "Niggaz With Attitude", rien que ça !) aux côtés de Dr Dre, Eazy-E ou encore DJ Yella. Cet artiste que l'on peut dire précoce a en effet écrit les paroles de la fameuse chanson qui l'a rendu célèbre au sein de NWA "Boyz 'n Tha Hood" au lycée. Mais suite à de trop nombreuses discordes entre les membres, il quitte le groupe en 1989 et débute sa carrière solo avec l'album controversé AmeriKKKa's Most Wanted. C'est deux ans plus tard qu'il tourne dans son premier film Boyz n The Hood réalisé par John Singleton (2 Fast 2 Furious) et qu'il sort l'album Death Certificate avec le titre "No Vaseline" où il insulte les membres de NWA. L'apogée de son succès eut lieu en 1992 avec l'album The Predator, et c'est trois ans plus tard qu'il forme le groupe Westside Connection avec Mack 10 et Dub C, groupe qu'il met de côté le temps de tourner plusieurs films dont Anaconda, le prédateur avec Jennifer Lopez. Ce n'est qu'en 2006 qu'Ice Cube revient en solo avec l'album Laugh Now, Cry Later avec la participation de Snoop Dogg et Lil' Jon, mais c'est Raw Footage, son dernier album sortit fin 2008 que nous présentera Ice Cube sur la grande scène du Garorock le vendredi 4 avril. Alors venez nombreux pour cet évènement qui s'annonce ghetto bling bling west coast represent dans l'esprit !
Ci-dessous son dernier clip en date "Why Me" :
Mais aussi le clip "Straight Outta Compton" de NWA :
Et le lien vers son site officiel où vous pourrez voir le clip illustrant son futur film The Janky Promoters : site officiel Ice Cube
Mais aussi le clip "Straight Outta Compton" de NWA :
Et le lien vers son site officiel où vous pourrez voir le clip illustrant son futur film The Janky Promoters : site officiel Ice Cube
Inscription à :
Articles (Atom)