jeudi 5 février 2009
Keziah Jones, métro-boulot-garo
L'histoire de Keziah Jones, artiste qui a su mêler soul, blues et funk afin de créer un style propre, le "blufunk", est singulière. En effet, ce bluesman cosmopolite né au Niger mais élevé en Angleterre a commencé le piano dès ses 13 ans pour l'abandonner trois ans plus tard au profit de la guitare, instrument qu'il ne lâchera plus. Il vient ensuite en France, et c'est en 1991, dans le métro parisien, qu'il se fait remarquer par le directeur artistique de Delabel France. Tout commence pour lui en 1993 avec la sortie de son album manifeste Blufunk is a Fact où on ressent clairement ses influences, que ce soit celle du politico-musicien nigérien Fela, ou encore Prince et Jimi Hendrix, mais c'est surtout grâce au succès planétaire du single "Rhythm is Love" que Keziah Jones connaît la notoriété. Mais suite aux deux échecs relatifs des albums African Space Craft et Liquid Sunshine, il met sa carrière de côté jusqu'en 2003, année où il publie l'album Black Orpheus qui reçoit les faveurs des critiques. Son dernier album, Nigerian Wood, qui est sorti en septembre 2008, est inauguré dans le métro parisien où il a donné une série de concerts "surprises" dans le cadre de l'opération Destination Musique organisée par la RATP.
Cette année, il est en tête d'affiche du Garorock et se produira donc sur la grande scène le dimanche 5 avril. Alors si vous n'avez pas eu l'occasion de le voir sur sa dernière tournée, il est encore temps de changer la donne, alors voici une vidéo pour vous mettre l'eau à la bouche :
Si vous voulez en savoir plus, rendez vous sur son site officiel : site officiel Keziah Jones
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