vendredi 27 mars 2009

Kap Bambino, until we die ...


Attention. Kap Bambino fonce droit sur vous, tel un bolide punk-rock lancé à pleine vitesse. Contrairement à la plupart des assauts rock sans foi ni loi, celui-ci ne puise pas son énergie dans des guitares, ni dans un quelconque instrument de musique d’ailleurs. Cette éruption puissante de dissonances frénétiques, de beats d’un autre monde qui arrivent comme un direct du droit, et d’incantations félines, le duo Bordelais l’a obtenu en domestiquant l’énergie de groupes dissipés comme Suicide ou Nirvana, pour les passer ensuite dans leurs moulinettes de sampleurs, claviers et autres modules informatiques. Sur scène, le manifeste de Kap Bambino est clair : un mélange de libération et d’abandon, tout ça au nom de l’amour, ou encore une énorme fosse à pogo nouvelle génération où le simple badaud est livré à un cyclone de membres dispersés, d’enthousiasme débridé et de comportements simplement débiles.
Quand ces deux-là se sont rencontrés dans une fête en 2001, il y a eu une connexion immédiate et intrinsèque que Caroline décrit joliment comme « de l’électricité ». Ils suivaient chacun de leur côté des chemins très similaires : de mauvais groupes de punk hardcore, de la philosophie de comptoirs, et des expériences timides du côté du « noisetronica ». Après avoir comparé leurs notes étrangement similaires, il est devenu évident qu’ils étaient destinés à unir leurs forces et à enfin commencer à mettre des projets sur pied. Ce fut d’abord leur label Wwilko, qui abrite depuis plus de huit ans un nombre impressionnant de groupes de libre-penseurs électros de formes diverses, et enfin, Kap Bambino. Caroline a mis un moment à convaincre Orion de la laisser pousser ses cris sur les déferlantes de sons apocalyptiques qu’il sortait de son laptop. Suivirent de nombreux maxis, des singles, un album et d’innombrables concerts chaotiques d’électronique « noise-pop love-punk ». Il y eut Love (1er maxi), leur premier délit commun en 2002, où les hurlements à la mort de Caroline étaient étouffés par des distorsions paralysantes, et les pistes d’Orion déchiquetées par une intensité métallique digne du grindcore. Puis le pétage de plombs de la locomotive Zero Life, Night Vision, leur 1er album sorti en 2006, qui les a introduits dans le giron de la culture « noisy-rave » avec pour apogée la compilation Digital Penetration de Alt Delete. Ils sont passés comme un fléau sur l’Europe, l’Amérique et le Japon avec leurs légendaires concerts qui déclenchent des émeutes, tout en récoltant des hommages dithyrambiques de la presse, comme le NME, Dazed&Confused, Another Magazine, ou Dummy. Blacklist, le second album de Kap Bambino qui sortira en mai 2009, marque un tournant ambitieux dans la carrière du groupe. Le virage le plus inattendu aurait sans doute été de virer pop, et c’est exactement ce qu’ils ont fait, enfin presque ... Blacklist, c’est 12 morceaux de mélodies dérangées et affolantes, de rythmes propulsés qui font hocher la tête, prenant les concoctions typiques du groupe et les plaçant dans un univers de stade, pour une tête d’affiche de festival. Les voix de Caroline sont mises en avant, elles n’ont jamais été aussi limpides, si fraîches et pleines de défi. L’alchimie des productions d’Orion sonne comme le travail d’un orchestre d’androïdes mettant en musique une guerre apocalyptique. Pour Kap Bambino, le sens des chansons n’est pas le plus important. Ce qui leur importe vraiment par-dessus tout c’est l’exécution des morceaux. « C’est comme quelque chose à l’intérieur de moi » explique Caroline. « Comme une bête qui se libère en moi. Quand ça se passe devant des gens, ça agit comme une grande libération pour tout le monde ». Ça c’est clair, alors venez vous libérer sur les chansons de ce groupe déjanté qui mettre le feu au petit chapiteau le vendredi 3 avril.
Une petite vidéo live pour vous montrer la personnalité et l'ambiance que peu mettre le groupe sur scène :
Et une vidéo promo de leur dernier album :
Plus d'infos et de sons ici : myspace Kap Bambino

jeudi 19 mars 2009

Kaly Live Dub, dark days ...


Kaly Live Dub est un groupe de musique dub, formé à Lyon sur les pentes de la Croix Rousse en 1995. Mais le groupe ne s'est pas toujours appelé comme ça. En effet, à la base, le groupe s'appelait "Kaly Calipso" et était axé dub roots avec une forte influence reggae dans la lignée des formations jamaïcaines des années 70. Le groupe se forge alors une importante réputation en concerts pendant trois ans (ce qui justifiera ce nom de "Live"), avant que l'aventure ne se concrétise en 1998 avec le maxi Orange Dub. Puis en 1999, les cuivres disparaissent, le chanteur passe aux machines, le batteur (actuel batteur d'High Tone) est remplacé. Petit à petit le groupe commence à pratiquer une musique novo dub et, avec cette formation, un nouveau maxi comportant quatre titres intitulé 1.4Khz est édité. C'est là que Kaly Live Dub est né. Dès l’année suivante, Electric Kool Aid, le 1er album du groupe fait l’unanimité, remarqué pour son important choix de samples qui feront la caractéristique de cette formation. Dans la foulée sort Encounter One, nouveau maxi quatre titres marquant la collaboration de Kaly avec Rod Taylor, célèbre chanteur jamaïcain. C'est un retour aux sons plus roots. S'ensuit deux nouvelles années de prestations live pendant lesquelles, en 2002, Pilah, guitariste du groupe, fonde le collectif lyonnais Dub Addict Sound System afin de multiplier les rencontres musicales et diffuser du son dub à la manière des sound-systems jamaïcains. En 2003, un album et 3 maxis arrivent dans les bacs. Intitulé Hydrophonic, le groupe approffondit son style sur cet album et confirme sa diversité musicale. Les morceaux sont teintés de sonorités orientales et admettent des passages jungle. Août 2003, le maxi Encounter 2 : Maxidrumix propose quatre titres remixés extraits du 1er album par High Tone, Jah Warrior, Push et Crystal Distortion. À la fin de l'année, Kaly enregistre avec High Tone un 45 tours intitulé Kaltone. En 2004 sort 3 Maximal Overdubs, compilation au format digipack réunissant les trois précédents maxis plus quelques inédits. Dès lors, le groupe débute une importante tournée durant toute l'année 2004 et n'apparaît plus que sur des compilations. Cette même année, Uzul et Mat tourne également avec un projet parallèle du nom de Hybrid Sound System développant un dub plus électronique porté sur la Drum'n'Bass. 2TT, clavier de la formation quitte le groupe. Il sera remplacé par Thibault Louis pour l'enregistrement, au cours du 2e semestre de 2005, d'un nouvel album intitulé Repercussions. Cette fois le groupe développe un dub hybride puissant et psychédélique mêlant de nombreux samples de musique traditionnelle africaine, berbère et indienne. Début 2007 sort On Stage, un double live édité en cd et dvd dans deux versions différentes. Cet album permet enfin de mieux comprendre l'expérience Kaly en concert, où le son dub y est sombre et électronique, proche parfois du Harsh noise. Il faut également retenir de cet album l'excellente collaboration avec le trompettiste Erik Truffaz sur les titres "How To Be Late" et "Curieux" pour un son trip-hop-smooth jazz très planant. Le dernier album en date, Fragments, sorti en avril 2008, vous sera présenté sous le petit chapiteau le dimanche 4 avril.
Vidéo live d'une création originale avec Erik Truffaz :
Clip de "Cross Rulings" extrait de leur dernier album :
Plus d'infos, de sons et d'images : site officiel Kaly Live Dub

Shantel, Balkan spirit


Avec ses légendaires soirées et compilations Bucovina Club, Shantel fut l'un des premiers à faire pénétrer la musique des Balkans sur les pistes de danse. Le voici qui passe à la vitesse supérieure avec Disko Partizani, un album qui pose les bases d'une nouvelle pop music balkanique, festive et jubilatoire. L'ébauche d'un son qui serait propre à la nouvelle Europe et dont le centre de gravité se trouverait quelque part au coeur de notre vieux continent, et qui intègrerait à la fois les racines anglo-saxonnes et la culture de ces régions émergentes qui vont de la Mitteleuropa à la Grèce, la Turquie et au-delà … L'album bénéficie de la participation d'une brochette d'excellents musiciens et chanteurs issus du sud-est européen. Shantel assure lui-même une partie des vocaux, avec un débit élégant et pince-sans rire qui n'est pas l'une des moindre surprises de Disko Partizani. Avec trois albums à son actif (dont deux parus chez Studio K7 à la fin des années 90), Shantel est déjà un acteur respecté de la scène électronique. Respectivement parus en 2003 et 2005, les albums Bucovina Club 1 et Bucovina Club 2 ont été primés à plusieurs reprises (Shantel s'est notamment vu décerner un pretigieux BBC World Music Award). Ces albums comprenaient des titres interprétés par des groupes majeurs des Balkans, ainsi que des remixes exclusifs et des titres originaux signés Shantel.
Shantel a aussi réalisé les albums de plusieurs autres artistes, dont Mahala Raï Banda et Boom Pam. Son remix du "Mahalageasca" de Mahala Raï Banda est l'un des points forts de la BO du film Borat. Shantel a composé la musique originale du film De l'Autre Côté, du réalisateur germano-turc Fatih Akin, primé à Cannes en 2007. Shantel s'est produit dans de nombreux festivals et clubs de premier rang à travers l'Europe et ses soirées Bucovina Club se tiennent à intervalles réguliers dans des clubs d'Istanboul, Rome, Vienne, Zurich ainsi que dans plusieurs villes allemandes.
Alors amoureux de l'univers déjanté de Kusturica, Shantel est fait pour vous !! Sa prestation détonante se tiendra sous la grande scène du Hall Expo Digitick le dimanche 5 avril pour clore le festival. Venez nombreux, on ne risque pas de le revoir dans le coin de sitôt !
Et pour vous montrer le genre d'ambiance que peut mettre Shantel sur scène, voici une vidéo live :
Et le clip de "Disko Partizani" extrait de son dernier album :
Plsus d'infos, de sons et d'images : site officiel Shantel

lundi 16 mars 2009

Les Wampas, in rock we trust


Le groupe se crée en 1983, il compte alors 4 membres : Didier, Alain, Françis et Quivoron. En plein essor de la scène rock alternative française, le groupe peine à faire sa place, ils jouent dans des caves, bars et petits festivals. Ils sortent leur premier 45 tours en 1985, 2 ans après la création du groupe. Les Wampas sont alors ce que l’on appelle des psychos, ces êtres étranges qui vivent dans des caves et qui jouent du rockabilly avec de la contrebasse. Le 1er album du groupe (Tutti Frutti) viendra à paraître l’année suivante; ce skeud représente l’esprit du groupe à l’époque, soit psychos déjantés. Marc Police rejoindra le groupe un peu plus tard en tant que guitariste. On découvre alors la voix de Didier, qui peut se comparer à celle de ma grand-mère croisée à une sirène de pompiers. On s’en rend plus compte dans l’album qui suit en 1988, Chauds, sales et humides, avec des chansons comme "Yéyé" ou "Le seigneur est une fleur". 1990 voit sortir Les Wampas vous aiment avec des titres qui deviendront par la suite des tubes, encore joués actuellement en concert tels que "Ce soir c’est Noêl", "Petite fille" ou encore "Le costume violet". Les années passent et ne se ressemblent pas chez les Wampas, car en décembre 1991, Marc Police, le fidèle cooéquipier de Didier avec qui il ecrivait la plupart des chansons depuis quelques temps, mit un terme à ses jours.
Nous entrons alors dans les années noires des Wampas et groupe se remet en question. Didier peine à se remettre de la mort de son ami, on ira même jusqu'à dire qu'il se rapprocherait de mouvements catholiques. On n'en saura pas plus. Philippe Almosnino, guitariste ex Dogs, rejoindra le groupe pour lui donner une nouvelle dimension. Il composera d'ailleurs avec Didier les musiques du prochain album qui sortira en 1993, Simple et tendre. Malgré une signature chez BMG , l'album n'aura pas le succès escompté. Il est vrai qu'à une première écoute il est difficilement assimilable. On ne retrouve plus cet esprit fou des Wampas que l'on connaissait jusque là. Les chansons sont pour la plupart très mélancoliques. Le groupe enchaînera quand même les dates de concerts avec un passage à l'Olympia le 29 avril 1993. Jean-Mi, alias Monsieur Miel (Satellites), rejoint le groupe comme bassiste en 1994. Les Wampas termineront la tournée de l'album par 2 dates au Texas ! Trop précieux, 5ème album du groupe verra le jour en 1996. L'authenticité du groupe refait surface et on a le droit à 15 perles bien rock'n'roll. Des versions limitées sortiront même, avec en bonus une bonbonnière remplie de fraises Tagada ! Didier et sa bande iront jouer au Québec et même au Japon pendant la tournée qui suivra cette sortie. Ils joueront à St Germain-en-Laye pour enregistrer leur tout premier album live qui sera commercialisé en 1997. Mais malgré le succès dont jouissent Les Wampas, BMG ne souhaite pas renouveler le contrat qui les lient au groupe. C'est donc un retour à la case "label indépendant". Cela n'attriste guère notre bande de joyeux lurons car en 1998 sort Chicoutimi qui est une veritable bombe dans le milieu alternatif. Souvenez-vous de "Ma mère me rend folle" ou encore de "Twist à Chicoutimi". Du pur rock'n'roll comme on l'aime. Les années 2000 arrivent, un coup de tonerre éclate et les Wampas nous pondent un album entièrement composé par Didier, Kiss, avec sa petite guitare. On sent bien le son brut des guitares, cet album fait mal aux oreilles mais c'est terriblement bon. Didier, pendant la tournée, se peinturlurera la visage comme sur la pochette de l'album. Le groupe a acquit une certaine notoriété au sein de la scène alternative. Mais ce n'est véritablement qu'en 2003 que le groupe se fera connaître du grand public avec le tube "Manu Chao" extrait de Never trust a guy who after having been a punk is now playing electro (titre en référence à Ben Sam , ancien bassiste des Wampas époque Les Wampas vous aiment, qui joue maintenant dans un groupe électro). En 2004 ils pondront leur 2ème album live, Never Trust a live, qui résumera très bien la tournée. Le groupe de punks est en pleine gloire, 2006 sera l'année "provocation" avec leur titre "Chirac en prison", qui sera censuré sur presque toutes les radios. Didier voulait simplement tester la liberté d'expression en Françe (no comment ...). Rock'n'roll part 9 sortira le 6 mars 2006; un album qui changera un peu de tout ce qu'on avait pu entendre précédemment : le son est lisse, la voix de Didier est claire, faute au producteur selon eux ... En décembre 2008 sort Les Wampas sont la preuve que Dieu existe, album que nous présentera le groupe sur la grande scène du Hall Expo Digitick le samedi 4 avril. Amis punks, rockeurs, et tout simplement festivaliers, venez vous régaler sur le son de ce groupe atypique dans la scène française !!
Vidéo live des "Bottes rouges" :
Et un joli p'tit clip de "Rimini" : `
Plus d'infos, de sons et d'images : site officiel des Wampas

Arthur H, dancing with us !!


Arthur a beau être « fils de », H n’est pas du genre à jouer au fils à papa, loin de là : non content d’avoir réduit Higelin à une initiale, Arthur a su créer son propre univers artistique, entre jazz, rock, pop, swing, chanson et cabaret, portée par une voix accrocheuse et séduisante, où le grave s’éraille tendrement dans des rimes poétiques, ludiques et ravageuses.
Arthur H est né en 1966 à Paris. Son père n’est autre que le célèbre Jacques Higelin, et sa mère Nicole Courtois qui travaille elle aussi dans la musique. L’école ne passionne pas beaucoup le jeune Arthur qui lâche les études à 16 ans pour partir aux Antilles, puis aux Etats-Unis afin de développer ses connaissances musicales à l’université. Arthur rentre ensuite à Paris, joue dans plusieurs groupes et commence à composer des chansons. Sa première prestation au Printemps de Bourges n’est pas très convaincante, alors Arthur décide de continuer à se perfectionner, s’inspirant du blues, du punk, du jazz pour créer de nouvelles ambiances musicales. Mais la carrière d’Arthur H est définitivement lancée lorsque le musicien cartonne sur la scène de la Vieille Grille en 1988, en compagnie du contrebassiste Brad Scott. Le chanteur fait ensuite appel au batteur Paul Jothy pour se produire en trio au Sentier des Halles. A chaque nouvelle représentation, Arthur conquiert un public de plus en plus vaste. Fort de ce succès en live, il publie en 1990 un premier album éponyme qui marche plutôt bien. Deux ans plus tard, le musicien sort Bachibouzouk, et propose en 1993 sous le chapiteau du Magic Mirrors un spectacle haut en couleur et très imprégné de l’univers du cirque. La même année, Arthur est primé aux Victoires de la Musique, et met en boîte un live enregistré au Magic Mirrors qui se baladera par la suite dans tout l’hexagone. Le troisième album d’Arthur H, Trouble Fête paraît en 1996, proposant des chansons hors normes, rythmées par la poésie, l’humour et la fantasmagorie. Puis Arthur H sort un nouvel album live en 1997, Fête Trouble, où l’on peut entendre des morceaux extraits de ses derniers spectacles, qui mêlent la culture tsigane au tango ainsi qu’aux musiques du monde, de l’Afrique à l’Orient. Le nouveau millénaire ne sera pas sans Arhur H qui publie de nouveaux moult albums, de Pour Madame X (2000) au génial Négresse Blanche (sorti en 2003, et où l’on peut retrouver l’excellent "14 juillet 2002" entre humour noir et pince sans rire), en passant par Piano Solo (2002). Le musicien donne par ailleurs de nombreux concerts (il joue avec quelques uns de ses amis musiciens, notamment Brigitte Fontaine), est convié à plusieurs festivals et participe à des projets cinématographiques. En 2005, Arthur H est de retour avec un nouvel opus, Adieu Tristesse, où l’on peut retrouver "Est-ce que tu m’aimes", le duo avec M, (à la base, Arthur H avait prévu de chanter avec Camille, mais celle-ci n'était pas dispo). A eux deux, H&M décapent encore plus que les fringues rocambolesques de son homonyme tendance … Sur Adieu Tristesse, Arthur H chante aussi en duo avec Higelin père ("Le destin du voyageur") ainsi qu’ avec la sensuelle chanteuse canadienne Feist ("La chanson de Satie"). En juin 2008 sort son dernier album en date, L'Homme du Monde, accompagné dans sa version limitée d'un DVD du cour métrage de Joseph Cahill, fable fantastique et onirique inspirée de l'album. C'est aussi lui qui a réalisé le clip de "Dancing with Madonna", single issu du dernier album d'Arthur H.
C'est une première pour le Garorock, et c'est la seule date du chanteur dans le sud ces prochains mois, alors n'hésitez plus, venez swinger en sa compagnie pour "L'Abondanse tour" sur la grande scène du Hall Expo Digitick le samedi 4 avril.
Live de la chanson "Adieu Goodbye" :
Vidéo clip du duo avec M "Est-ce-que tu m'aimes" :
Plus d'infos, de sons et d'images : site officiel Arthur H

Elisa do Brasil, DJette sauvage !


D’origine brésilienne, Elisa est la DJ incontournable de la drum'n'bass en France, une tentatrice à laquelle on ne peut résister. Raveuse assidue, Elisa découvre dans les années 90 les free parties et est impliquée dans l’organisation de quelques unes. C'est donc sur la scène hardtek la plus dure qu'elle fait ses débuts, avant de s'orienter vers un son plus tribal, jungle et drum’n' bass. Repérée en 1999 par le festival Astropolis, elle doit son nom de scène à l’un des organisateurs du mythique festival breton qui, au départ pour faire rêver, fait imprimer « Elisa Do Brasil » sur les flyers. A la rentrée de cette même année, Elisa devient DJ résidente des soirées Massive du Rex Club à Paris dont le concept avec entrées gratuites a pour but de faire découvrir la drum’n’bass à un public plus large tout en mettant en avant la scène hexagonale. Les soirées Massive deviennent l’une des meilleurs soirées en France en matière de drum’n’bass. Des clubs français (Rex Club et Social Club à Paris, 4 Sans à Bordeaux) aux festivals francophones (Astropolis, Electromind, Dour, Le Reggae Sunska, …) en passant par l’Angleterre, l’Amérique et l'Afrique du Sud, l’Europe de l’Est, … Tous ont été conquis et convaincus, même les plus réticents à la drum'n'bass, par les mixes explosifs d’Elisa do Brasil.
Niveau discographie, Elisa signe un titre avec Brusco "Liquid Wonderland" sur la compilation Undelebile Pain de DJ Soper en 2002. Elle participe également à l’album de DJ Ben Bcomin en réalisant le track "Fonky Dugny" en 2003. En 2004, sort le CD mixé Massive avec des titres de Fresh, Pendulum et Q Project. Le 2e CD mixé So Massive sort en 2006, il comprend un CD / DVD enregistré et filmé en plein cœur de la soirée Massive au Rex Club. Elisa do Brasil est actuellement en préparation d’un nouvel album dont la sortie est prévue pour le printemps 2009, c'est-à-dire pour le Garorock ! Et comme le texte le dit, même les plus réticents à la drum'n'bass se font un plaisir de découvrir son set alors vous aussi venez vous faire envoûter par le charme de la belle brésilienne sous le petit chapiteau le vendredi 3 avril !

Plus d'infos, de vidéos et de sons : myspace Elisa do Brasil

jeudi 12 mars 2009

Chinese Man, l'esprit zen envahit le Garorock


Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Et surtout à quoi servent-ils ? Si vous vous posez ces questions, désolée, mais ces quelques lignes ne vous seront pas d’une très grande utilité. Un quart Cantonnais, deux tiers Manchou, le Chinese man serait originaire du mont Wu Tang, pas très loin de Marseille. En 2004, l'Homme Chinois (comme on le nomme affectueusement) décida d'envoyer ses disciples au quatre coins du monde pour répandre l'Esprit Zen à coups de samples oubliés et de basses supersoniques ! C'est ainsi que Sly, Zé Matéo et High Ku quittèrent leur maître, prêts à affronter la mission qu'on leur avait confié ...
En 2005, les trois compères commettent leur premier saccage phonographique The Pandi Groove EP, savant mélanges des influences de ses géniteurs : reggae, baile funk brésilien et hip-hop old school. Le mistral dans le dos, le collectif s’étoffe autour de la création du 2° maxi avec la participation de Leo Le bug, (producteur inconditionnel de hip-hop nourri de psychédélisme 70’s) et des toasters polymorphes du groupe Bionic Man Sound. The Bunni Groove EP confirme les précédents oracles, le Yi King parle et c’est le feu qui tombe du ciel. C’est désormais une véritable armée qui officie sous la bannière du Chinese man, Fred & Anabelle se chargent de mettre en image les récits des plus grands combats de ces mystérieux guerriers tandis que High ku, Zé Mateo et Le Yan diffusent l’Esprit Zen au gré de soirées endiablées, du Printemps de Bourges à Solidays en passant par Les Nuits Zébrées, aux côtés de Sharon Jones, DJ Qbert ou RJD2. Après la sortie du maxi The Indi Goove EP, Chinese man sort une première compilation CD de ces méfaits vinylistiques. Sortie en 2007, The Groove Sessions vol. 1 est une première rétrospective en 12 morceaux des aventures du Chinese Man et de ses disciples. A la veille de la sortie du second volume des Groove Sessions, le Chinese Crew prépare sans relâche une nouvelle offensive scénique en live, High Ku, Sly et Zé Matéo ont aiguisé leurs sabres ... Tapis dans l'ombre, ils patientent, prêts à repartir au combat ...
Pour reconnaître la présence du Chinese Man, rien de plus simple : un son lourd, des basses puissantes et surtout des yeux bridés. Ne vous étonnez donc pas si il s’introduit subrepticement chez vous, l’individu est fourbe, armé et n’a aucun scrupule !
Mais si vous n'avez pas peur de ces ninjas fous qui combattent à coups de samples endiablés, il vous est possible de venir les voir le vendredi 3 avril sur la grande scène du Hall Expo Digitick.
Par contre, pas de vidéo live à vous proposer, juste leur dernière vidéo en date, alors soyez curieux !

Plus d'infos, visitez leur site : site officiel Chinese Man Records

Debout sur le Zinc, la singularité par le mélange


Debout sur le Zinc, c’est la première scène et le poème de Prévert tout à la fois. Ainsi les sept musiciens de DSLZ donnent avec ardeur à voir et à entendre. A les regarder si différents, évoluer en harmonie, on perçoit un des principes fondateurs de leur musique : le mélange. Après un 1er album éponyme en 1999, L’Homme à tue-tête, sorti en mai 2001, fixe les ingrédients toniques mélodiques et rythmiques du groupe, assied son identité forte et retient l’attention de la critique (fff pour Télérama, 3 cœurs pour Nouvel Obs, ...). Depuis, les Debout Sur Le Zinc tournent aux quatre coins de la France, ainsi qu’en Tchéquie, Pologne, Hollande, Suisse, Italie, Allemagne, Russie, font salle comble (entre autre) à l'Olympia, l’Elysée Montmartre et à la Cigale grâce aux albums Des Singes et des Moutons en 2004, Récréations en 2006 ou encore Les Promesses en 2007. Ils participent aussi, grâce aux Ogres de Barback, au dernier disque de Pierre Perret.
Les DSLZ viennent d’achever l’enregistrement de leur 4ème album, Les Promesses, toujours avec la complicité du réalisateur Stéphane Prin (Jean-Louis Murat, Camille, …). Leurs instruments acoustiques résonnent toujours à la voix des trois chanteurs dont les textes nous rappellent que nous sommes faits pour ressentir et que les émotions, ça fait du bien ! C’est un album étonnant, exceptionnellement varié, aux accents tour à tour mélancoliques, joyeux, drôles, subtils, toujours vibrants d’émotion ; et ce mélange de rock, de klezmer et même de seventies et de raï, qui fait l’originalité et la richesse de la musique des Debout sur le Zinc. Les textes profonds, poétiques, humoristiques, capturent l’humeur du moment et aussi l’humeur d’une génération ; entre peur de l’avenir, angoisse existentielle, déclaration d’amour à la musique, peines et joies de cœur et désir d’enfant. C’est toute la vie qui défile dans cet album, la vie avec ses promesses et ses déceptions, ses attentes et ses craintes, la vie magnifiée et sublimée par les instruments de ce groupe de virtuoses, de poètes, de troubadours des temps modernes. Des voix différentes, tour à tour douces ou rock, qui sont un sursaut de vie, de joie, du pur bonheur, … On ressent dans cet album l’énergie de la scène de laquelle le groupe est passé maître. Une explosion d’impressions, de sensations, de vibrations qui touchent en plein cœur, alors venez prendre une claque émotive en pleine gueule le dimanche 5 avril sur la grande scène du Hall Expo Digitick.
Vidéo live pour voir ce qui vous attend :
Et un p'tit clip des "Mots d'Amour" extrait de l'album Des Singes et des Moutons :
Plus d'infos, de sons et d'images : site officiel Debout sur le Zinc

lundi 9 mars 2009

Beat Torrent : fun, video and turntablism


Beat Torrent est un projet réunissant deux DJs français : DJ Pfel et Atom. Tout commence par leur rencontre avec Greem et 20Syl (de Hocus Pocus) avec lesquels ils font leurs armes au sein du collectif C2C. Quadruples champions du monde DMC et champions du monde ITF, les quatre acolytes peuvent se targuer d'avoir accompli une performance encore jamais égalée. Cette reconnaissance les amène à parcourir le monde en mettant le feu aux plus grands clubs d'Europe, d'Asie et des Etats-Unis aux côtés de grandes pointures. Ils arrivent à imposer un style unique dans lequel la maîtrise technique se combine avec une recherche incessante de sons originaux imposant au turntablism une musicalité qui est désormais leur marque de fabrique.
Pfel ne s'arrête pas là puisqu'à ces titres gagnés avec C2C s'ajoutent ceux gagnés en solo : champion de France DMC et ITF à plusieurs reprises, il cumule également des titres européens auxquels il faut ajouter cette seconde place acquise aux championnats du monde DMC en 2005. Réussir à imposer sa platine sur scène comme instrument de musique à part entière est ce qu'il prouve en se produisant aux côtés du groupe Beat Assailant, formation hip-hop acoustique aux accents jazzy.
Atom, lui, prolonge son insatiable appétit de musique en travaillant, dans son studio ou comme ingénieur du son, pour de nombreux projets allant du funk au jazz en passant par le hip-hop.
Présenté à l'occasion des Bar en Trans 2006, le projet "DJ's Pfel & Atom mix" est créé par une envie commune de Pfel et Atom de partager la scène ensemble autour d'un projet plus dancefloor et accessible que C2C. Ils décident donc, à l'automne 2006, de créer un set de mixs et de remixs technique et éclectique à quatre platine dans lequel rock et électro viennent se frotter avec fracas au hip-hop : en résumé, un set de 90 minutes qui ne laissera aucun répit à vos oreilles ... Devant le succès rencontré dès la première date et une demande importante de dates, le projet se renommera très rapidement "Beat Torrent". Après plus de 100 dates dans les plus grands clubs et salles de concerts à travers le monde (Irlande, UK, Belgique, Finlande, Espagne, Chine, Japon, ...) et dans les plus grands festivals (Les 3 Eléphants, Astropolis, Solidays, Francofolies de la Rochelle, Dour Festival, Glastonburry, Nordik Impakt, ...), les 2 DJs ont envie de revenir avec un spectacle plus "live". Dans cet objectif, les deux DJs travaillent sur un nouveau set d'1h de remixs aux accents électro rock hip-hop arrangés "à la façon" Beat Torrent. L'innovation majeure se trouve au niveau de la création vidéo qui accompagnera en images le set ainsi qu'au niveai du mix de cette vidéo en live. En effet, ce nouveau spectacle abordera un aspect original e encore très peu exploré du monde de la vidéo live : le veejaying, par le biais du procédé "serato vidéo", autrement dit scratcher les vinyls serato permettra de mier des éléments de la vidéo en direct. Ainsi, DJ Pfel et Atom seront non seulement DJs mais aussi Veejays. Au niveau de la création vidéo, chaque morceau aura un thème différent et sera travaillé à chaque fois par un graphiste/réalisateur différent : MisterDay, Elroy, Arthur King (aka Mister Nobody au sein d'Hocus Pocus), ... Les Beat Torrent viennent de signer avec le label Kif Records (premier label de Birdy Nam Nam), spécialisé dans les musiques urbaines, électro et jazz. Le premier EP du duo est disponible depuis fin Janvier, ainsi qu'une mixtape. De plus, un DVD + making-of du nouveau spectacle est prévu en 2009 alors si vous préférez découvrir un artiste en live plutôt qu'assit dans votre salon, venez voir la prestation de ce duo atypique sur la grande scène du Hall Expo Digitick le samedi 4 avril.
P'tite vidéo live :
Et vidéo de présentation du duo :
Plus d'infos et de sons : myspace Beat Torrent

Guru's Jazzmatazz, bling bling lover


Guru (pour Gifted Unlimited Rhymes Universal) est un rappeur new-yorkais originaire de Boston né sous le vrai nom de Keith Elam en 1966. Il était le MC du groupe Gang Starr qu'il a fondé avec DJ Premier en 1989.
Parallèlement à Gang Starr, Guru s'est également lancé dans des projets solos regroupés sous l'appellation Jazzmatazz, qui voient se mélanger rap et sonorités plus jazz, et sur lesquels il se lance aussi un peu dans la production et invite d'autres artistes pour des featurings (comme MC Solaar par exemple sur Jazzmatazz Vol. 1 ou encore le chanteur de Jamiroquai, Jay Kay, pour Jazzmatazz Vol. 2).
Depuis le dernier album The Ownerz sorti par Gang Starr en 2003, DJ Premier et Guru suivent chacun leur propre chemin, ce dernier se lançant dans un autre projet solo (à côté des Jazzmatazz), dont le premier résultat est l'album Version 7.0 : The Street Scriptures, sorti en 2005 sur son nouveau label Seven Ground, et sur lequel DJ Premier n'intervient plus alors qu'on le retrouvait régulièrement à la production sur les Jazzmatazz. Du coup l'album sonne moins old school contrairement aux albums de Gang Starr. Guru est désormais libre de créer son propre style et cette perspective semble lui avoir donné des ailes puisqu'il enchaine avec le Jazzmatazz Vol. 4 toujours produit par Solar et avec des featurings prestigieux dont Damian Marley, Blackalicious et d'autres. Cet album vous sera présenté sur la grande scène du hall expo digitick le vendredi 3 avril.
Et voilà le cultissime clip bien old school de la chanson "Le bien, le mal" avec MC Solaar (et pour les amateurs, il y a même une possibilité de chanter grâce aux lyrics incluses !!) enjoy :
Et un live bien ghetto juste pour vos yeux :
Pour plus d'infos : site officiel Guru's Jazzmatazz

vendredi 6 mars 2009

Didier Super, la grandeur de l'âme ...


Didier Super, de son vrai nom Olivier Haudegond, né à Douai en 1973 et fils d'un professeur de dessin, est un ancien professionnel de BMX, humoriste, chanteur, musicien et vidéaste français. Il a fait partie du groupe Zeu Discomobile avant d'entamer sa carrière solo. Ce groupe faisait principalement des reprises punk de chansons françaises connues. Il est également une des Têtes de vainqueurs, duo comique de cascadeurs de rue à vélo, l'autre étant Fabrice, un cascadeur sur BMX. Le ton sarcastique de ses chansons en fait un artiste friand du second degré, rejetant volontairement toute notion de bon goût et de politiquement correct. Dans ses chansons, il s'en prend tour à tour aux pauvres, aux « cons », aux caniches, aux cathos, aux petits enfants chinois qui fabriquent des jouets de mauvaise qualité sans aller à l'école, ... L'ironie, le cynisme, le second degré et la dérision sont donc les armes favorites de Didier Super. La grande simplicité de l'instrumentation (généralement constituée, sur les enregistrements « studio », d'un orgue pour enfants et de quelques accords de guitare) et de la voix est totalement assumée. Didier Super encourage son public et les internautes à télécharger ses oeuvres sur les réseaux peer to peer. Les vidéos envoyées sur internet par Didier Super sont beaucoup visionnées, comme Misère Joyeuse où il se retrouve en Inde. Dans cette vidéo il fait dire « Merci tsunami » à des personnes de la rue. Didier Super s'est aussi fait connaitre pour sa vidéo Le nouvel album est un échec, vidéo dans laquelle il chante "Y en a marre des pauvres" devant le Fouquet's ou fredonne "On va tous crever" devant l'Hôtel-Dieu. Sur le même ton second degré, le chanteur raille la médiatisation des décès de Grégory Lemarchal et de Lady Diana. Pour la promotion de son dernier album, Didier Super est allé uriner au pied des locaux de la major Universal Music Group qui a récemment racheté V2 Music, le label sur lequel il est édité. Bon nombre d'employés de V2 Music ont d'ailleurs fait bloc à l'époque lors de sa signature sur le label, estimant honteux de signer un tel artiste. Le label avait même demandé à ce que son logo n'apparaisse pas sur son disque. Maintenant, Didier Super dit avoir de bonnes relations avec son label « depuis [qu'il a] vendu 30 000 CD ».
Il a également tourné un clip pour sa chanson "Je veux être une star" (dans sa version de l'album Ben quoi ?) où il parodie les karaokés, la pub I-pod, les pubs de SMS surtaxés... La page critique musicale du magazine Télérama lui a attribué un symbole qu'elle ne décerne qu'en de très rares occasions : un canon. Le chroniqueur qualifia l'album de « plus mauvais disque du monde et de tous les temps ». Didier Super est néanmoins cité dans un article de la revue traitant du rôle positif et de la nécessité de la provocation. Le 2e album de Didier Super, sorti le 2 avril 2007 et intitulé Vaut mieux en rire que s'en foutre 2, consiste en une reprise des chansons de son premier album accompagnées d'un orchestre symphonique. Les chansons n'ont ainsi pas changé de titre, si ce n'est l'ajout de la mention « (version pour les vieux) ». Le 3e et dernier album en date de Didier Super est sorti le 28 avril 2008 et s'intitule Ben quoi ?. Des titres sont en écoute sur son site officiel et sa page MySpace. Cet album reçoit quant à lui une critique positive de Télérama et est cité par ce même journal dans un dossier de l'été comme étant le disque de chanson française de l'été 2008 (no comment ...), alors si même Télérame a daigner accorder un peu d'attention à cet album, out bon festivalier se doit de voir un jour ce personnage sur scène. Rendez-vous est prit avec Didier Super les samedi et dimanche matin à 11h au Cinéma Comoedia en plein centre ville de Marmande, entre le camping et le site du festival. Pour finir de vous convaincre, voici une vidéo de lui à travers les rues parisiennes, mais aussi certaines de ses pensées (plus ou moins évoluées ...).
"Faire des études, ca sert a savoir exactement ce qu'on veut pas faire de sa vie."
"Le progrès c'est estimer qu'il vaut mieux la trithérapie plutot que le bûcher"
"Le bonheur pour un alcoolique serait de pouvoir etre bourré avec une seule canette. Le bonheur pour un miliardaire serait il de pouvoir se contenter d'un smic ?"
"L'amour, c'est quand t'enfiles ta copine et que t'as pas besoin de penser à quelqu'un d'autre pour finir plus vite ... Quoique en fait ca veut rien dire."
"Un groupe de rock qui prétend avoir choisi l'underground, c'est comme une femme moche qui prétend avoir choisi le célibat."
"Le football c'est sûrement le seul sport qui se pratique assis devant la télé avec une bière à la main"
"Les églises c'est pour les gens qui ont des choses à se faire pardonner, c'est donc normal que les pratiquants soient plus imparfaits que nous"
"La musique c'est peut-être la seule branche artistique où il y a des mecs capables de voter à droite "
"Aime les cons, et tu t'aimeras toi même "
"Mettre une télévision dans ses toilettes ça permet de pousser sans réfléchir "
"Si la Vierge Marie était vraiment vierge, ça veut dire que Jesus a été adopté "
"Les Anglais quand on voit ce qu'ils bouffent, on comprend pourquoi ils sont moches "
"Le problème quand tu aimes les gosses c'est qu'il faut d'abord se faire chier à niquer une gonzesse pour en avoir un"

Plus d'infos, de son, de vidéos, de philosophie, sur son site : site officiel de Didier Super

Caravan Palace, le mélange des genres


Au départ, un contrebassiste, un guitariste et un violoniste; tous très bons musiciens et férus de swing jazz, des Django addicts par ailleurs bidouilleurs électro. Leur projet séduit une chanteuse, un clarinettiste, un tromboniste rythmicien et un guitariste DJ. Lookés façons Zazous, les paléo-punks des années 40, ils donnent le “la” d’une musique jubilatoire et frénétique, improbable charleston futuriste, dancefloor et mélodique. Ça commence souvent comme ça, une bande de potes qui se connaissent depuis 10 ans et qui s’affairent dans la musique chacun de leur côté. Dans le cas présent, une passion commune, le jazz manouche, dans son milieu naturel, les bars, une pratique –relativement– sérieuse de la composition et une inclinaison de leur temps : bricolo électro, house, dub, hip-hop. Le déclic, c’est la commande d’une boîte de prod’-image : une bande son sur des films pornos muets du début du siècle ! Ils y brassent tous les ingrédients de leur bagage. Nos trois larrons font tourner le résultat de leur ébauche auprès des oreilles amies, le feedback les convainc de laisser de côté leurs projets respectifs et de “pondre” un répertoire propre. Car il n’est pas question pour eux de relooker Django ou de faire un lifting au jazz swing ! Quitte à tracer une voie inédite, autant le faire avec du matériau flambant neuf. On est en 2005. Ça va leur prendre un an. C’est là qu’ils rencontrent Loïc Barrouk, le boss du Café de la Danse, qui s’enthousiasme pour le projet, leur ouvre le chemin du disque (ils enregistrent dans la foulée avec des musiciens de studio) et, dans un second temps, de la scène. Pour ça, il  faut trouver de durables compagnons d’aventure, c'est pourquoi ils fouinent sur MySpace. En deux mois, la troupe est au complet, avec Chapi (clarinette), Toustou (trombone et homme des rythmes synthétiques), Aurélien (alternativement guitariste et DJ) et, last but not least, la pétulante Colotis Zoé au chant, le portrait-type de la chanson “Jolie coquine” ! Des trois pionniers, Hugues, le foufou de la bande, se révèle un scatteur échevelé, Arnaud et Carlos doublent leurs instruments par la programmation. Tous ensemble, ils composent un nouveau répertoire, et la Caravane décolle. Leur secret, c’est un buzz supersonique via le net (une promo gratos) et un an de concerts qui frappent, avant même la sortie du disque, notamment le Festival de Jazz Django Reinhardt 2007, à Samois, où ils retournent un public qui ignorait leur existence et claquent ainsi le bec aux orthodoxes de la scène jazz manouche. Les excellents musiciens de Caravan Palace qui sont certes “gadjos” (non gitans), donnent un coup de jeune à ce swing éternel sans pour autant être donneurs de leçons. En plus d’un public d’oreilles curieuses, ladite Caravane entraîne déjà derrière elle une troupe d’accros familiers de la vibe électro, qui les suit de scène en scène. Le terrain de jeu de Caravan Palace ne se limite pas à l’hexagone car l’Europe, curieuse, les demande. C'est en octobre 2008 que sort enfin l’album, chez Wagram. Avec Caravan Palace, le swing s’est trouvé un futur antérieur et un nouveau public dont vous ferez peut-être partie grâce à leur prestation le dimanche 5 avril sous le grand chapiteau du Garorock.
Un avant-goût via cette vidéo live au Café de la Danse l'an dernier :
Et une p'tite vidéo de leur single "Jolie Coquine" :
Pour plus de sons et d'infos, rendez-vous sur leur myspace : myspace Caravan Palace

jeudi 5 mars 2009

Radio Moscow, back to Woodstock !


L'histoire de ce groupe commence en 2004 lorsque Parker Griggs, alors parolier et batteur du groupe Duck and Cover, décide de s'écarter de celui-ci pour former quelque chose de nouveau et d'excitant. Ce quelque chose ? Garbage Composal. Un tout nouveau projet dans lequel il tente de s’investir tout en continuant de jouer pour Duck and Cover. Se rendant compte qu’il ne peut continuer d’écrire et de tourner pour ce dernier, il décide de s’en écarter et de se consacrer exclusivement à son nouveau groupe. Quelques temps plus tard, Parker recrute un bassiste, Serana Andersen, et change le nom de leur groupe. Celui-ci devient alors Radio Moscow. Désormais deux, le groupe travaille dur et se produit souvent sur scène, mais sans batteur … Pour compléter ce manque, Parker préenregistre les morceaux de batterie et les amplifies pour les concerts. Durant l'été 2004 le groupe se met au point et continue à s'améliorer tout en produisant de nouvelles chansons. C’est d’ailleurs à cette période que plusieurs musiques de leur album éponyme sont nées. Après avoir longtemps travaillé, Serana et Parker s'en vont dans le Colorado à la recherche d'un batteur et de bons concerts. Les choses commencent à évoluer pour eux lorsque Dan Auerback des Black Keys contacte Parker pour lui proposer de produire leur prochain album sur le label Alive/Bomp Records dont son groupe fait parti (The Black Keys). Malgré ce tournant décisif, un problème subsiste toujours ! En effet, le groupe n'a toujours pas de batteur. Déconcerté, Parker essaye tant bien que mal d'en trouver un, mais après de nombreux essais il ne trouve toujours personne et décide de tout lâcher. Il retourne chez lui dans l'Iowa mais sans abandonner l'espoir de trouver enfin un line-up motivé afin de mener à bien ce projet auquel il tient tant. Pendant un ou deux mois, il fait passer des auditions mais en vain … jusqu’à ce que Griggs rencontre Luke McDuff (bassiste). Ensemble ils enregistrent le début de leur futur album pour Alive/Bomp Records avec comme producteur Dan Auerbach. Mais Luke décide de retourner à l'université pour finir ses études et quitte le groupe avant que l'enregistrement de l'album ne soit fini. Parker repart donc à la recherche de nouveaux musiciens et c'est alors qu'il recrute Zach Anderson en tant que bassiste, et Paul Marrone en tant que batteur. Line-up définitif ? Pas sûr, puisque le batteur live est Keith Rich ... Le nouveau trio a désormais planifié de tourner non-stop durant toute l'année pour promouvoir son album, et avec un âge moyen frôlant la vingtaine, le premier opus de la bande de jeunes sorti en 2007 est prometteur. On penserait ce dernier sorti tout droit des 70's, avec des avalanches de break, de pédales wah wah et d'effets en tout genres. Musicalement, il n'y a rien à en dire, certains vont même jusqu'à dire que Parker Griggs est le "meilleur guitariste du moment". Alors nostalgiques de l'époque Woodstock 69, rendez-vous est prit pour un revival hippies avec ce groupe au talent indéniable sous le Hall Expo Digitick le samedi 4 avril !
Un p'tit live pour se faire une idée :
Et un clip qui sent le foin :
Pour plus d'infos et de sons, rendez-vous sur leur myspace : myspace Radio Moscow

Dub Inc, quand les verts se mettent au reggae


Le groupe, fondé en 1997, est composé de huit musiciens : deux chanteurs/percussionistes, deux guitaristes, deux claviers, une basse, une batterie. Le groupe Stéphanois pratique un reggae métissé, joyeux et conscient, original par les sons, l'énergie et les thèmes abordés. Au carrefour des musiques, les instruments empruntent aux classiques du dub, du reggae et du ragga tout en renouvelant les genres. La reverbération et la forte construction des morceaux en lentes montées, évoque les influences dub. Une dub dynamique, soutenue par la virtuosité technique et la qualité de composition des musiciens, richesse qui permet d'associer à cette base des influences a priori dissemblables comme le ragga et la musique orientale. Dub Incorporation a réalisé trois albums, deux maxis et un live. Le premier maxi (Dub incorporation 1.1) sorti en version limitée sur Saint-Etienne, comporte les premières versions de "Rude Boy", la chanson culte du groupe et "L'Echiquier" reprises plus tard dans Diversité. Les autres morceaux du maxi sont purement dub, c'est-à-dire sans voix. Le deuxième maxi, Version 1.2 installera quant à lui le métissage propre à la musique de Dub Incorporation. Le chant ragga se fait plus présent et le son gagne en professionnalisme. Le bouche à oreille fonctionne beaucoup et le groupe jouit d'un fort succès local. Les promesses des deux maxis seront concrétisées bientôt par la sortie de Diversité qui confirmera le changement de statut d'un groupe adulé localement à un groupe à l'envergure nationale, grâce notamment au featuring de Tiken Jah Fakoly sur "Life", mais surtout avec le morceau le plus apprécié des fans "Rudeboy". Pour leur deuxième album, Dans le décor, le groupe s'est offert les services de l'ingénieur du son jamaïcain Samuel Clayton Junior et s'enrichit de featurings tels que David Hinds du groupe Steel Pulse, Omar Perry ou le chanteur ragga Lyricson. Dub Incorporation a sorti un nouvel album, Afrikya, et c'est pour la promo de ce dernier que la Dub Inc nous fait le plaisir de venir enflammer le Garorock le samedi 4 avril sous le grand chapiteau !
Live de la fameuse chanson "Rudeboy" :
Dernier clip en date du groupe, "Métissage" :
Pour plus d'infos, rendez-vous sur leur site web : site officiel Dub Incorporation

lundi 2 mars 2009

Ebony Bones ou la nouvelle Beyoncé sous acide !


Ebony Bones, née Ebony Thomas et actrice à ses débuts, enfile son costume de chanteuse après son rôle dans le soap anglais Family Affairs. Désignée "femme la plus sexy" trois ans de suite aux British Soap Awards et remarquée dans ses rôles pour son goût pour la mode, la jeune femme prend un tournant dans sa carrière en se consacrant à la musique. Musique qu'elle écrit, interprête et produit elle-même. Musique généreuse qualifiée de nu clash ou encore de post punk funk (what else ?). Impossible de la réduire à une seule expression, Ebony Bones le savait au début de cette aventure quand elle déclarait qu'elle voulait que ses productions sonnent comme si "les Clash rencontraient Grace Jones qui auraient rencontré Björk ". Ces trois groupes ayant eux-mêmes repoussé les barrières musicales tout au long de la carrière, Ebony Bones donne l'impression d'une exhaustivité, d'une boulimie d'influences qui font que rockeurs, popeux ou hip-hoppeurs y trouvent leur compte. Comparée à une Beyoncé punk, Ebony Bones est adorée par Jarvis Cocker, Timbaland et Grace Jones. Mélange de sons, mais aussi mélange de couleurs et de matières pour cette chanteuse qui cultive un goût pour la sappe qui claque. Tantôt sixties, tantôt punk, sexy, accessoirisé à outrance, le look d'Ebony Bones n'est pas sans rappeler le style de deux autres chanteuses iconoclastes, adeptes du melting pop musical : Santogold et M.I.A. La chanteuse n'a pas encore d'album à son actif que la presse s'empare d'elle et la place au rang des personnalités à suivre en 2007-2008. La presse papier y va de ses compliments, de ses comparaisons et réferences : Dummy Magazine évoque Hanna Barbera quand The Gardian parle d'une explosion dans une usine Crayola. The Oberserver, Time Out, The Independent, Elle et Q ont également contribué à sa belle revue de presse. "We Know All About U", l'un de ses premiers singles a tourné en rotation lourde sur BBC Radio 1 à un point tel qu'il est devenu le single le plus joué sur cette station d'un artiste non signé. Quant à son second single, "Don't Fart On My Heart", il s'est vu récompensé pour son clip lors du festival Onedotzero. Déja programmé à Glastonbury en 2007, la jeune femme a rempilé pour son édition 2008. Quant à un premier album, il sort en juin 2008 sur la structure Sunday Best. Après un passage remarqué en France aux Transmusicales de Rennes 2008 et des éloges de la part de Timbaland, Grace Jones ou encore Jarvis Cocker, la chanteuse viendra au Garorock le dimanche 5 avril sur la grande scène du hall expo digitick.
Alors venez nombreux admirez la belle, mais attention aux coups de griffes !!
Petit aperçu du live :
Clip de "Don't fart on my heart" :
Pas de site officiel, mais un myspace pour entendre plus de sons : myspace Ebony Bones

LKJ, la panthère noire


Linton Kwesi Johnson est un Dub poet (ou "poète dub" pour les allergiques de la langue de shakespeare) britannique et musicien de reggae né le 24 août 1952 à Chapelton en Jamaïque. Kwesi est une transcription de "crazy", (ou "fou" en anglais, toujours pour le rang du fond) qui se prononce Kwesi en créole jamaïcain. En 1963, il part rejoindre sa famille à Londres. Bien qu'étant étudiant, il adhère au mouvement anglais des Black Panthers. Il organise par exemple un atelier poésie et participe au groupe de reggae Rasta Love. Il commence en 1973 des études de sociologie au Goldsmiths College de Londres. Pendant ces années, il publie son premier texte dans un journal du groupe Race Today Collective, qui publie en 1974 son premier recueil de poésie Voices of the Living and the Dead. Suit ensuite en 1975 son deuxième recueil Dread Beat An' Blood. Sa dub poetry ( "poésie dub" ...) est alors sa première reconnaissance, c'est pourquoi il reçoit en 1977 la bourse d'études "Cecil-Day-Lewis". Le label Island publie en 1978 son premier disque, également nommé Dread Beat An' Blood. En 1979 et 1980 suivent les albums suivants : Forces of Victory et Bass Culture, qui, avec son recueil Inglan Is A Bitch publié en même temps, consolide sa renommée de voix lyrique la plus importante du reggae britannique. En même temps, le travail musical, à son avis, apporte beaucoup à son travail social et politique et malgré son grand succès et l'offre d'un important contrat de disques, il prend un moment de repos. Cependant en 1984 il publie Making History, qui est pour beaucoup son meilleur album. Il sort ensuite les deux albums suivants : Tings An' Times en 1991 et More Time en 1998. En 1991, il publie un album de textes titré également Tings an' Times. Il ne fait plus de grandes tournées depuis 1985, mais il fut accompagné lors d'un de ses concerts en France par la formation de reggae français Bass Culture. Parallèlement, LKJ fonde en 1981 son propre label, LKJ Records, et produit ainsi l'important poète dub jamaïcain Michal Smith. Ses propres disques sortent également généralement sous son propre label.
Concernant sa poésie, elle évolue de la récitation de ses propres poèmes en créole jamaïcain (bien qu'il emploie l'anglais dans ses discours destinés aux étudiants et politiciens) au reggae dub, en général écrite en collaboration avec le producteur/artiste britannique Dennis Bovell. La plupart de sa poésie est politique, abordant les thèmes de l'oppression policière, des conditions de vie et de l'expérience d'être noir en Grande-Bretagne. Il s'est notamment investi dans les manifestations faisant suite à l'emprisonnement de George Lindo, un homme inculpé pour vol dont la culpabilité n'avait pas été prouvée. La photographie de Linton Kwesi Johnson récitant un poème au mégaphone devant les manifestants venus réclamer la libération de ce dernier fit la couverture de Dread Beat An' Blood, son premier album.
Ces dernières années, il rafle beaucoup de prix à droite à gauche, et ce n'est pas un nouvel album que viendra nous présenter LKJ sur la grande scène du hall expo digitick le vendredi 3 avril, mais bien le retour d'une des figures du reggae qui vient se refaire une petite santé sur scène pour son plaisir, mais surtout le vôtre, amis festivaliers !!
Et voilà ce qui vous attend :
Session a cappella de la chanson "Inglan is a Bitch" :
Et un p'tit lien vers son site pour les curieux : site officiel LKJ Records